Louis Jules Rittener 1836 - 1913
Briefe und Ansichtskarten
|
Mein Grossvater, Louis Jules Rittener, geb. 1836 Sep 8 in Lausanne, gest. 1913 Jan 25 in
Payerne,.(in meinem Buch "Stammbaum Bonanomi" Nr. 164).
Besitzer der Tabakfabrik Frossard & Cie in Payerne, wohnte im Hause "Le
Verger" in Payerne.
- Verheiratet 1861 Jan 4 in Payerne zum 1. Mal mit: Louise Frossard, geb. 1840 Okt 31, gest. in Lausanne 1879 Juni 7
- Verheiratet 1880 Juni 14 in Oberwil bei Büren BE zum 2. Mal mit: Anna Maria Hugi
( 249) (meine Grossmutter) geb. 1861 Feb 20, gest. 1949 Juni 10 in Payerne
Bei den Personen gebe ich jeweils eine Nummer an. Diese Nummer bezieht
sich auf die Nummer in meinem Buch "Stammbaum Bonanomi"
Von Louis Jules Rittener gibt es einige Dokumente. Ich habe diese nach
Themen geordnet und für jedes Thema eine Webseite erstellt, zum Beispiel
diese folgende.
|
|
Die Familie Rittener
Foto vom 27. Februar 1896. Von links nach rechts:
Minette Rittener (172)
Auguste Rittener (171)
Anna Maria Hugi (249)
Hélène Rittener (177)
Louis Jules Rittener (164)
Riquet Rittener (175)
Kind vorn: Maggie Rittener (176)
|
|
2 Briefe
1. Brief: vom Juli oder Juli 1910
Diesen Brief habe ich um 1965 mit meiner Mutter, Hélène Rittener (177)
durchgelesen, und sie hat einige Kommentare dazu gesagt. Die Kommentare
von meiner Mutter (177) setze ich in Klammern (...) direkt in den Text. Sie
war 1910 16 Jahre alt.
Format: Breite 21 cm, Höhe 27,3 cm
|
Klick aufs Bild: es erscheint in Grossfomat. |
Seite 1
"Dimanche 7 h m
Mon cher Henri,
Nous avons en visite Melle Henriette Bietenholz (jul./aug. 1910, j'étais à Bâle quand Mlle B. était là.
Elle est une jeune fille de Bâle, j'étais en visite à Payerne avec elle.), et, Marguerite
(176) est aussi ici depuis hier Matin à 10h en sorte que Le Verger est égayé par la jeunesse et le serait encore plus si la pluie
voulait nous quitter. C'est déplorable en se levant de voir ces gros nuages qui crèvent à intervalles dans la journée, par bourasque la plus part du temps. La nuit on entent pleuvoir sans cesse. Si ça me donne du noir, que ce doit être pour les paysans qui ne peuvent pas faucher, ou s'il le font le foin pourrit au lieu de secher. Et toi mon cher Riquet
(175) (mon frère était à Milan chez mon autre frère) comment tu vas là-bas? Il me semble que tu ne peux que te plaire puisque tu as un travail intéressant et que tu as le sence de familie, et avec ce mignon Sämeli
(182) (fils de mon frère Auguste (171). Il vit encore, il habite à
Ligerz. Il vient me voir de temps en temps.) tu nous fais envie.
Maman grille d'envie de t'écrire, mais elle n'en a jamais le temps. C'est 9 heures le soir quand elle a fini de
fourgatter (fertigmachen. Vaudois. Mon père savait encore le patois
vaudois, au moins il le comprenait.) -et alors elle est fatiguée et maintenant cette jeunesse en visite va donner un surcroît
(Übermass) d'occupation au préjudice de la correspondance. Enfin si nous t'écrivons peu, tu as le sentiment que nous te suivons en pensée et formons pour toi tous les voeux qui remplissent le coeur des parents.
Les nouvelles de Genève et Bâle sont toujours bonnes. Lénoton
(Übername für Hélène (177)) a écrit à tante (Tante Marie 251) pour son anniversaire une lettre en allemand, ce qui nous a tous épaté car elle l'as faite sans
le concours de personne. (Mon papa (164) savait le bon allemand. Il a
été à Königsfeld pour apprendre l'allemand. Königsfeld est maintenant
devenu Russe.) On le voit, du reste, par la tournure française de certaines
phrases, mais je t'assure que nous ne nous attendions pas à si bien après deux mois d'Allemagne. Il ne s'est passé rien de nouveau digne d'être
signalé, depuis ton départ. Je pense que cet après-midi ton ami F.G.
(C'était un Fernand Givel que j'aimais quand j'avais vingt ans. Il est
mort quand j'avais vingt ans.) viendra distraire ces jeunes filles. Ca c'est
ton souci (? unleserlich) que cette jeunesse par la pluie et les gouilles des chemins.
...
|
|
Seite 2
...Comme petite distraction, j'ai été voir ce matin les jeunes gens de 16 à 19 ans qui sous l'habit militaire font des exercices de 6 1/2 h à 8 1/2 h le dimanche matin et deux fois la semaine de 7 1/2 h à 9 1/2 h le
soir. (Das Zeughaus war ganz nah.) Le commandant et le leutenant Reymont et comme sous-officier
F.G. (Fernand Gibel) et 4 autres. Ces cours ne sont pas obligatoires, sauf und fois commencé il faut les
suivre. C'est fabuleux le zèle et l'entrain qu'ils y mettent et je te promet qu'ils sont fières d'être
mirlitons (Ausdruck in Vaudois: militärisch), il ne regardent personne. S'ils sont plus tard aussi crâns
(mutig) devant l'ennemi, la Suisse n'a pas de risque à courrir pour son indépendence.
Maman t'écriras, dit-elle, cette semaine. Entre temps veuille faire nos bonnes amitiées à
Auguste (171) (mon frère ainé.), Anni (Anni sa première femme, plus
tard il a épousé Gabrielle) et bien embrasser Sämeli (182) de ma part. J'espère que ces lignes te trouveront en bonne santé et
humeur. Ton affectueux père. JR (164)
PS: Tes nouvelles détaillées, sur ce que tu fais à la fabrique nous intéresseront, pour tout le reste également. Ce genre de vie est si différent pour toi que tu n'auras pas de peine à remplir des
pages. Ici tous se passe comme tu le sais, en sorte qu'on est vite au bout des
nouveaux. Melle Henriette Bietenholz, qui en ce moment joue au croquet avec
Maggie (176), se rapelle à ton bon souvenir et ta soeur t'écriras,
dit-elle, cette semaine. En attendant elle t'envoie un tendre bec."
|
|
2. Brief: vom 12. Oktober 1916
|
|
Mercredi 16 Oct 12 9 1/2 h m
Ma chère poulette (Übername von Hélène Rittener 177),
Avant ta lettre tu étais déjà pardonnée de ton omission du bec matinal avant ton départ - à mon tour toutes mes excuses de ne pas avoir vite enfilé ma robe de chambre matelassée pour te serrer dans mes bras avant
un pareil voyage! Dès que je me suis aperçu que les minutes étaient
déjà trop avancées pour que tu aie le temps de gravir les 20 marches qui nous séparaient.-
Maggi (176) prendra souci de tes talons.
Voici de la prose de Riquet (175).
Nelly (vermutlich Nelly Rapin, eine Schulfreundin von Hélène Rittener (177) n'a pas soufflé mot!
J'étais à la gare du départ du Violoncelle et du Violoncelliste, il m'a bien dit qu'il
guiguerait en passant devant le Château et agiterait son mouchoir. - Dès lors je ne l'ai pas revu.
Son frère soigne bien ta tante qui va beaucoup mieux.
Je lis en ce moment à la lecture du récit d'un avocat qui à la date du 8 octobre compte à son client 8
schillings & 8 francs pour consultation. Mais dit le client c'est le 9 octobre seulement que j'ai été ches vous - C'est vrai., mais c'est le 8 octobre que vous m'avez arrêté
pour me demander l'adresse d'un avocat et que je vous ai donné la mienne.
Maman (249) commande une lessive pour aujourd'hui et demain.
Maggi (176) fait les commissions dont elle n'oublie pas tout à fait la moitié.
Présente mes hommages aux dames Debonville & Lecoultre.
Ton vieux papa chéri
JR
|
|
3 Ansichtskarten
Diese drei Ansichtskarten schickte Louis Jules Rittener (164) seinem
Sohn Henri, genannt Riquet (175), welcher um 1910 in Mailand lebte.
Die Originale der Ansichtskarten sind bei Marianne Crisinel (190). Paul
Märki (4060) hat 1965 Fotokopien erstellen lassen und die Originale am 9.
Mai 1965 an Marianne Crisinel (190) zurückgeschickt. Die nebenstehenden
Scans wurden 2005 von diesen Fotokopien erstellt.
1. Ansichtskarte: "Bundesfeier 1910"
vom 2. August 1910 an seinen Sohn Henri Rittener (175) in Mailand.
|
|
Bundesfeier-Ansichtskarte A6 vom 1.
August 1910, mit patriotischem Bild, gestempelt Payerne 2. VIII.10, -4.
"Die wächter der heimat pro patria". |
|
"M. Henri Rittener (175)
c/o M. Ortis
6, via Pietro Coletta, 6
Milan
Italie
A l'occasion de l'anniversaire du 1 Aout, la famille t'envoye du Verges
des patriotiques salutations. J. Rittener (74 ans)
M. Rittener (249?)
Marguerite Rittener (276)
Hélène Rittener (277)
(Unleserliche Initiale) Rittener
Tante Marie (251?)"
|
|
2. Ansichtskarte: "1er AVIATEUR ATTERRI A PAYERNE - 29.9.1910"
vom 29. Oktober 1910 an seinen Sohn Henri Rittener (175) in Mailand.
Die Marke ist abgelöst.
|
|
Vorderseite
Ansichtskarte "1er AVIATEUR ATTERRI A PAYERNE - 29.9.1910
|
|
Rückseite
"M. H. Rittener (175)
c/o M. Ortis
17, via Crema, 17
Milan
Italie
Payerne 29.10.10. 9 h. Soir
Mon cher Riquet,
Examine cette carte attentivement et mets dans
ta pensée que tes père et mère sont dans cette cohue plus enthousiastes
que les jeunes. Il est question de faire de Payerne une place d'aviation
mondiale. Ce serait la première pomplan (?) monoplan (?) liplan (?) et
tous les planplan connus et à créer. - Bons becs mon cher fils de tes
parents.
L'aviateur Failloubaz a seulement 18 ans -.
|
|
3. Ansichtskarte: Ansicht vom Verger
Foto vom Verger (so hiess das Haus in Payerne, in dem Louis Jules Rittener
(164) damals gewohnt hat), aufgenommen am 11.11.11 um 11 Uhr 11 Minuten 11
Sekunden Morgen. an seinen Sohn Henri Rittener (175) in Mailand.
Die Karte selbst ist nicht per Post spediert, sondern vermutlich in
einem Couvert geschickt worden.
|
|
Vorderseite
|
|
Rückseite
"A mon cher fils
Henri (175)
à
Milan
Léni (Übername für Hélène) (177) t'a écrit tout ce qui se passe au
Verger. Tous mes voeux pour que l'hiver te soit favorable en t'embrassant
tendrement
JR (164)"
|
|
Foto
In einem Fotoalbum meiner Mutter (177) habe ich diese Foto gefunden. Es
ist die gleiche Ansicht wie auf der Ansichtskarte. |
|
|
Webseite erstellt durch Monique Bonanomi am
6.1.2005. Letzte Revision am 6.1.2005. |
|